Nocturne
Frôlements
Feulements.
Echappée,
belle et lasse…
Courbure de l’espace/temps perturbe,
En ses plis discrets
Nous surprendre
Au moins quelques secondes.
Je te sais subtile
A l’horizon spectral
de ces événements.
Ton évasion mienne
Tienne mon errance
Après le monde cet élan…
Bande passante
Indélébile
Trace est désir
Energumène.
D’étreintes lasses
En interstices
Errances…
Cet épiderme
Un assouvissement,
Caresses…
Parcelle(s) de peau pâle à caresser serein Cleo
A la nuit souveraine une pensée pour CElle Cleo
De dentelle en dédale
Attendre Elle
Toucher sa hanche
Et mourir, peut-être
Savoir Cleo
Sentir Cleo
Ce grain de peau
La prévenance
Extime
Ouïr ou voir sa nuit
Indicible Cleo
Echéance Cleo
Ailleurs pareil au même
Immanence Cleo
Evidence Cleo
De trace en abandon
Ce derme indélébile
S’éploit.
La pointe de mes seins
Parle aux bouts de tes mains…
Un jour prochain, je ferai découvrir à Elle la rue des Faussets… ©Elle
Le nylon file entre mes doigts
Les dimanches sont atroces
Les poses se délitent
Entre mes doigts s’effritent
Les secondes s’excitent
Ma main entre mes cuisses…
Elégance de l’univers…
Ode à la caresse
Invitation fractale
Sublissime toison
A l’infraliminale tension
Intense l’oraison
Se perdre ici
Serait se retrouver même
Par-delà frontière quelque
Rêve d’abandon
A ton aine, subtile…
L’univers est courbe
& Sa cambrure insane
Un jour sera mienne
A des années-lumière
D’errances incertaines
Mon univers est cette courbe
& Son fameux dessein
Mon visage s’y perdre
Pour un million d’années
Une minute même
L’expansion ne s’arrête
& Se projette encor
Là-bas après ces corps
Insolents
Ephémères
Je l’imagine encor
& Cette attente même
Exige
Mon élan pour enfin
Ton cul…
Mon sexe se tordait
Il japait
Les lèvres ouvertes
Il suppliait la vague
À court de jus
De lave fraîche
La marée sèche
L’avait reflué
Copuleusement délavé
Elle Lui La Nuit 